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La grande réinitialisation économique

ou "GREAT RESET"

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"La pandémie représente une fenêtre d’opportunité rare et étroite, pour réfléchir, réimaginer, et réinitialiser notre monde." - Klaus Schwab, fondateur et président du Forum Économique Mondial (WEF)

Le "GREAT RESET"... ou comment utiliser la crise du COVID-19 pour propulser en avant les projets de la technocratie mondialiste, vers un communisme planétaire au nom du développement durable, d'une nouvelle économie de partage et de la lutte contre le réchauffement climatique.

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L'agenda du Great Reset promeut notamment l'abolition de la propriété privée et l’émergence de la "nouvelle humanité", transgenre et trans-humaine.

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"Bienvenue en 2030. Je ne possède rien, je n'ai plus de vie privée, et la vie n'a jamais été aussi heureuse" titrait un article du Forum Économique Mondiale en 2016, introduisant les bases du Great Reset pour la société de demain.

 

Pour mieux comprendre ce que tout cela signifie :

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1. Great Reset = esclave volontaire et heureux

Article de Simon Wapler, 25 Nobembre 2020

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La grande réinitialisation se profile. Elle consacrera la superpuissance des prochaines décennies et asservira ceux qui croient que l’État les protège.

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Le nouvel ordre monétaire se décide en ce moment même.

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Nous avons survolé rapidement ce que disent les instances officielles (Fonds monétaire international) sur la nécessité d’un nouvel ordre monétaire. Les élites qui se rassemblaient à Davos (et qui se rassembleront en 2021 à Genève) ont aussi leur idée sur la question.

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Être heureux de ne rien posséder ! En d’autres termes, un esclave, satisfait d’être nourri, de devoir demander, et baisant la main de son maître. Ce n’est pas une blague, c’est le projet affiché par le World Economic Forum.

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Avant de poursuivre sur le sujet de nos finances personnelles, un avertissement pour les âmes candides : arrêtez de croire que l’État et son gouvernement veulent votre bien. Un État, comme un gouvernement, comme une entreprise privée ou publique a un but : grandir et prospérer. Si une entreprise prospère grâce à ses clients, un gouvernement grandit grâce à ses contribuables.

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Un gouvernement mondial est le Graal des « élites » dirigeantes, qu’elles soient du monde politique, de celui des fonctionnaires internationaux ou des dirigeants des très grandes entreprises.

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Avec un gouvernement mondial, les patrons des multinationales n’auraient qu’un seul endroit de lobbying, qu’un seul système législatif à influencer pour obtenir une loi mondiale qui les favoriserait. Les politiciens locaux (nationaux) continueraient à être rémunérés pour services rendus.

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Votre vote – qui déjà aujourd’hui ne vaut rien dans un État centralisé comme celui de la France – vaudrait moins que rien dans un gouvernement mondial ou le sommet serait encore plus éloigné de la base. Le gouvernement mondial a en outre le mérite de supprimer toute concurrence politique. Nous deviendrions donc les cobayes consentants d’élites bien-pensantes qui pourraient tester toutes les idées farfelues leur traversant la tête.

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Une autre façon d’envisager les choses et de voir l’extension du régime chinois avec un État très centralisé, dirigiste et policier acceptant l’enrichissement de quelques-uns tant que cela ne déplait pas au parti.

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source:  https://www.contrepoints.org/2020/11/25/385223-great-reset-ou-nouveau-bretton-woods-esclave-volontaire-et-heureux

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2. Le Grand Reset?

Novembre 2020

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D’abord confinée dans les cercles influents, l’idée du Grand Reset (ou grande remise à zéro) a été publiquement évoquée en juin dernier. C’est Klaus Schwab, le fondateur du forum économique mondial et grand instigateur du projet qui a ouvert le bal en compagnie de Kristalina Georgieva, directrice du fonds monétaire international. Depuis, les dirigeants des organismes internationaux se fendent les uns après les autres de leur communiqué implorant l’urgence de la mise en place du Plan.

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De quoi parle t’on?

Sur le papier, il s’agit tout simplement de la plus grande expérience d’asservissement réalisée à l’échelle mondiale! Et vous allez comprendre par la suite que le but est bien en réalité celui-là.

Écrit noir sur blanc, l’idée principale est d’instaurer un régime de technocratie mondial, suprême idéal des élites bien pensantes.

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Les différentes parties du Plan

Ce grand reset est scindé en plusieurs parties. Les plus importantes sont les suivantes:

- Reset économique et social

- le Reset géopolitique

- et enfin, le Reset environnemental

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Le reset économique et social

Organiser la pauvreté par l’asservissement

L’idée sous-jacente est la suivante : la croissance infinie dans un monde fini est impossible. Il faut donc réorganiser l’économie, préparer un ralentissement de l’activité humaine et surtout, transiter vers une économie de l’usage.

 

Le plan du Forum Économique Mondial est donc d’organiser cette nouvelle pauvreté et de la rendre plus soutenable.

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Pour cela, la grande idée est d’instaurer un revenu de base universel. Nous n’entrerons pas dans les détails ici, mais il suffit de se poser quelques questions simples pour douter des intentions réelles de leurs instigateurs : Qui paie ? Et enfin, comment appelle-t-on le fait de dépendre d’un individu ou d’une institution pour sa survie?

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L’économie de l’usage

Le dernier point est selon moi le plus intéressant. Il est à la fois le plus subtil et troublant. Notre cher Klaus veut combattre la surconsommation et pour cela, faire tendre l’économie vers un système de location. Encore une fois, l’idée sous-jacente peut sembler judicieuse.

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L’automobile, un bon exemple à première vue

Prenons l’exemple classique de l’automobile. En moyenne, une voiture ne sert pas 90% du temps. Avons-nous donc besoin d’acheter une voiture? Ou serait-ce plus judicieux de la louer seulement quand on en a besoin? A première vue, la location parait imbattable. D’ailleurs les solutions de location entre particuliers ou de co-voiturage explosent, comme par exemple avec Blablacar. Nous voyons que les entrepreneurs ont déjà su profiter de ce phénomène. Le problème arrive évidemment lorsqu’un gouvernement intervient en favorisant certains comportements en faveur d’autres. Et c’est bien entendu le plan des hommes de Davos. Il s’agira de limiter la propriété en faveur de la location. Si cette idée peut sembler anodine lorsqu’on pense à un abonnement Netflix, cela devient plus complexe si les objets loués sont aussi des outils assurant la liberté ou l’autonomie, comme la voiture justement.

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Quand rien ne vous appartient et qu’il faut demander la permission pour tout et n’importe quoi, sommes nous encore libres? La tendance lourde est donc de favoriser le servage au détriment de la propriété. Les possibilités de contrôle sont bien plus étendues dans ce type de configuration. De plus, nos mandarins de Davos oublient opportunément de rappeler que quelqu’un sera toujours propriétaire des biens mis en location. Seulement ce ne sera pas vous selon leurs plans!

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"Vous ne possèderez rien et vous serez heureux"

 

Cette capture d’écran vient bien de la vidéo promotionnelle du Grand Reset disponible sur le site du Forum de Davos.

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En voyant cette photo on ne peut que se demander si l’étape ultime ne serait pas de renier jusqu’aux droits naturels des individus ? En creusant un peu plus, cela parait pourtant être parfaitement aligné avec les objectifs du Plan : effacement de l’individu (déjà bien entamé avec le port du masque faisant ressembler notre monde à une dystopie peuplée d’êtres sans visages et sans âmes) au profit d’une nomenklatura toute puissante.

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Ces changements ne se feront certainement pas dans un calme plat et nous pensons que les tensions sociales vont continuer de s’accroître, accélérant en même temps l’arrivée de plans liberticides comme ce grand reset.

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La Chine en modèle

Il apparaît assez clairement que le modèle d’organisation sociale dont s’inspire le petit père Klaus est bel et bien celui de la Chine. En effet, l’Empire du milieu est très en avance sur l’Occident  : système de crédit social permettant de modeler les comportements et écraser les dissidences, technocratie toute puissante, économie dirigée, monnaie digitale centralisée, traçage de la population, restriction des libertés de parole et de mouvement …

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Personnellement, ce n’est pas le modèle qui me fait rêver …

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Le reset géopolitique

Pour nos hommes de Davos, il demeure un véritable obstacle à franchir : les peuples occidentaux ont encore un minimum de pouvoir démocratique. Certes, ce dernier est chaque jour réduit et la marée de réglementations et contraintes venant d’organismes non élus comme l’Union Européenne nous submerge petit à petit. Nos dirigeants nous ont montré ces dernières décennies, que le vote du peuple ne devait être considéré que si ce dernier était en accord avec la doxa (le référendum européen sur la constitution pour lequel la France et les Pays Bas n’ont pas voté “correctement” ou bien les récents couvre-feux décidés sans le moindre vote à l’Assemblée).

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La démocratie est un outil fort malheureux pour une technocratie. Pensez-vous, les gens peuvent dire ce qu’ils pensent !

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L’idée du Grand Reset est donc d’établir une technocratie mondiale. Un léviathan gonflé à la moraline et à la bien-pensance dégoulinante. Les décisions se prendraient au niveau de ces institutions internationales et non plus au niveau des États. Au revoir le restant de démocratie !

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Le reset environnemental

La crise du COVID est une aubaine pour nos hommes de Davos. Le cauchemar écologique n’aura pas suffit à immiscer assez de peur dans la population malgré la rhétorique toujours plus cataclysmique (nous sommes en 2020 et les Maldives auraient dû disparaître il y a 10 ans, tout comme les glaciers des Alpes et les glaces du Groenland. La réalité est encore pire que la liberté de penser pour nos élites voyageant en jet privé). Le peuple commence même à trouver le lien de plus en plus ténu, entre “attention nous allons tous mourir à cause du réchauffement climatique” et “il faut donc nous donner ton argent”. La ficelle commence à être un peu trop grosse…

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L’arrivée du virus est vécue comme une véritable providence qui permet de redonner un nouveau souffle aux politiques de la peur. Une population inquiète réclame d’être mise en sécurité.

Regardez à quelle vitesse nos libertés ont fondu en à peine quelques mois laissant la place à un système généralisé de traçage, à la disparition du cash, à la fermeture des frontières, … Et elles ne reviennent jamais.

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Peu importe la nature délirante et incohérente des mesures prises actuellement (que ce soit concernant le virus ou bien les politiques écologiques qui sont pires que les maux qu’elles sont censées traiter), l’idée est avant tout de générer une dissonance cognitive dans la population. Il suffit de soumettre un individu à un état de stress important, créer de la confusion et d’établir une pression sociale. Les résultats sont les mêmes que chez les personnes victimes de sectes : soumission, conformité et déconnexion totale de la capacité d’esprit critique.

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Je le remarque chaque jour. Combien de fois avez-vous entendu des débats sur telle ou telle mesure du gouvernement? L’un vous expliquant que dans ces conditions, cela semble normal et l’autre rétorquant que ça ne marchera pas. Aucune des parties cependant ne semble voir que ces mesures n’ont à la base aucun sens ou aucune cohérence et qu’il est donc vain même d’en débattre!

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Un dénominateur commun

Le point commun de ces différents projets est que l’activité économique est administrée et un contrôle sociétal strict est mis en place. En d’autres temps, on parlerait de communisme.

Le Grand Reset est le cheval de Troie des politiques totalitaires, rêve humide de tous nos dirigeants, ayant enfin les mains libres pour guider le peuple ignare vers la prospérité … (écrire ces mots me donne froid dans le dos).

Le grand reset est un gigantesque programme d’ingénierie sociale à l’échelle mondiale. Ce projet n’est ni de droite, ni de gauche, même si les concepts préconisés sont en parfaite résonance avec les idéaux collectivistes. Ce plan est en réalité une pure technocratie.

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Source: https://myalternativeinvestor.com/le-grand-reset/

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3. Le FMI vient d'annoncer le grand Reset !

http://www.economiematin.fr/news-fmi-grand-reset-economie-systeme-changement-annonce-historique-sannat

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Extraits :

Sentez-vous le vent du changement ?

 

Il se lève déjà.

 

Certains l’attendent. D’autres le trouvent mauvais.

 

Tous, nous le subirons.

 

Ce vent porte un nom. « The Great Reset », ou la grande réinitialisation. La grande remise à zéro.

 

Du FMI au Forum économique de Davos, le sujet est lancé, officiellement. De quoi s’agit-il exactement ? Personne n’en sait rien en réalité, car c’est un sujet aussi secret… que public !

 

Nous parlons du grand reset parce que le sujet, comme vous allez le voir, est évoqué le plus sérieusement du monde. Mais ce qu’il signifie réellement, ce qu’il va impliquer dans nos vies, personne ne le sait, et c’est d’ailleurs ce qui peut inquiéter, car l’absence de transparence peut signifier que certains souhaiteraient cacher au plus grand nombre la réalité des projets funestes qu’ils nourriraient pour les peuples.

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4. La « grande réinitialisation » : le Forum de Davos lance le monde d'après

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-grande-reinitialisation-nbsp-le-forum-de-davos-lance-le-monde-d-apres-20200603

 

Extraits :

Le Prince Charles, les patrons de l'ONU et du FMI soutiennent l'initiative d'un Forum de Davos 2021, semi-virtuel et plus ouvert pour bâtir un « nouveau contrat social ».

 

Pour sa première édition post-pandémie prévue en janvier prochain, le Forum de Davos, rendez-vous annuel de l'élite politique et économique mondiale, ne pouvait rester dans « le monde d'avant ». Avec l'art de la formule qui le caractérise, son fondateur et toujours président, l'économiste allemand Klaus Schwab propose une « grande réinitialisation », en anglais, « The Great Reset ».

 

Afin de lancer cette initiative, qui veut fédérer toutes les bonnes volontés du monde, fort de son entregent, le Pr Schwab avait convoqué mercredi lors d'une conférence virtuelle le Prince Charles d'Angleterre, le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, la directrice générale du Fonds Monétaire International Kristalina Georgieva, le spécialiste de l'économie du climat Lord Stern, les patrons de Mastercard et Microsoft et des représentants de la jeune génération.

 

« Afin d'assurer notre avenir et de prospérer, nous devons faire évoluer notre modèle économique et placer les humains et la planète au cœur d'une création de valeur mondiale », a déclaré le Prince de Galles.

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« Cette pandémie mondiale a également démontré une fois de plus à quel point nous sommes interconnectés », a de son côté souligné Klaus Schwab. « Il est de notre devoir de rétablir un système fonctionnel de coopération intelligente mondiale, structuré pour relever les défis des 50 prochaines années ». « Le Covid-19 a accéléré notre transition vers l'ère de la quatrième révolution industrielle », a ajouté le chef d'orchestre de Davos qui revendique la paternité de cette expression, il y a plusieurs décennies.

 

« Nous ne devons pas rater cette fenêtre d'opportunité », insiste-t-il, soutenu dans ce sens par le secrétaire général de l'ONU et la patronne du FMI.

[…]

« Notre génération a grandi avec Internet, a commenté Victoria Alonso Perez, jeune ingénieure uruguayenne, fondatrice de la société Leetech qui géolocalise le bétail, nous sommes beaucoup plus interconnectés, à nous de créer le changement, pas seulement de le réclamer ! ».

[…]

La directrice du FMI s'est interrogée : qu'est-ce que « l'histoire retiendra de cette crise ? » Un grand retour en arrière ou cette « grande réinitialisation » ?

 

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5. La Grande Réinitialisation de 2021 : Great Reset ou grand débranchement ?

https://alliancepourlafrance.com/2020/09/27/la-grande-reinitialisation-de-2021-great-reset-ou-grand-debranchement/

 

Extraits :

Le Forum économique mondial de Davos convoque en janvier 2021 un sommet consacré à la Grande Réinitialisation, the Great Reset. La déclaration du 3 juin 2020 présente les contours de cette Grande Réinitialisation qui est passée relativement inaperçue dans les médias.

 

L’appel – assez insistant dans cette présentation – à la nature a tout de l’injonction contradictoire, du « en même temps » érigé en principe de gouvernance mondiale. L’interconnexion universelle, la valorisation des « hubs » comme creusets de ce nouveau monde accentuent l’effet de virtualisation et d’artificialisation. Entraîné par un enthousiasme post-industriel, le Forum de Davos estime que le temps de l’interaction avec la nature (l’agriculture, l’industrie) est terminé. Ce faisant, il se pare de toutes les vertus du respect en s’éloignant de l’idéal cartésien d’exploitation et de maîtrise de la nature. Ce respect de la nature est tout simplement sa mise à l’écart, son oubli. Là est peut-être un des aspects les plus importants de cette Grande Réinitialisation. Mettre la nature en périphérie, de fait la « protéger » mais ne plus interagir avec elle en faisant de l’homme l’acteur de ses propres lois. Ainsi deviennent possibles la réalité augmentée, la dissolution des communautés naturelles comme la famille, la procréation médicalement assistée, la gestation pour autrui dans un espace anarchique exclusivement humain voué à ses caprices, aux seules lois de sa volonté. C’est sans doute ce que Davos appelle la « responsabilité intergénérationnelle ».

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6. Le Grand Reset “mènera à une fusion de l'identité physique, numérique et biologique”​

Klaus Schwab, fondateur et président du Forum Économique Mondial, lors de sa présentation du "Grand Reset" en Novembre 2020, laissait entrevoir les étapes à franchir, qui nous conduiront à terme vers "l'homme nouveau" que les élites veulent créer.

 

Ce mondialiste de renom a clairement exprimé que le transhumanisme fait partie intégrante du "Great Reset" (la grande remise à zéro), lorsqu'il nous dit que la 4ième révolution industrielle “mènera à une fusion de l'identité physique, numérique et biologique”, ce qu'il a explicité dans son livre (The fourth industrial revolution) comme étant des implants de micro puces.

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7. Le Great Reset, une menace pour nos libertés

Article de Philippe Herlin, économiste. Le 17 Novembre 2020.

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On parle de plus en plus du concept «The Great Reset» (la grande réinitialisation), notamment de nombreux discours complotistes circulent sur le sujet alors que les médias mainstream restent relativement discrets, j’avais envie d’un savoir plus. Alors j’ai lu le livre «Covid-19 : la grande réinitialisation» de Klaus Schwab (le fondateur du Forum de Davos, qui aura lieu en janvier 2021 sur ce thème) et Thierry Malleret (un consultant français). Aucun des deux n’a écrit ce livre, à mon avis, on reconnaît de suite le style des cabinets de conseil américains du genre McKinsey ou Boston Consulting Group. C’est assez ennuyeux à lire, les choses ne sont jamais affirmées franchement, c’est toujours un «on» qui parle, jamais un «je», mais j’ai pu glaner de nombreuses citations (27) qui explicitent ce vocable.

Ça commence très fort : «La crise mondiale déclenchée par la pandémie de coronavirus n'a pas d'équivalent dans l'histoire moderne.» (Introduction, j’indique les chapitres, pas les pages, j’ai lu le livre en format epub). C’est bien sûr faux, l’islamisme et l’immigration incontrôlée sont bien plus dangereux, pour l’Occident en tout cas, mais il faut susciter la peur, sinon l’apocalypse, afin de prendre le pouvoir sur les esprits, comme je l’explique dans mon livre La Renaissance de l’Occident. Et face cet événement qui, selon les auteurs, change le cours du monde, ils affirment que «Beaucoup d'entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. Pour faire court, la réponse est : jamais. La normalité d'avant la crise est "brisée" et rien ne nous y ramènera, car la pandémie de coronavirus marque un point d'inflexion fondamental dans notre trajectoire mondiale.» (1.1)

Et attention, pas question de peser le pour et le contre pour les auteurs qui dénoncent «Le sophisme économique consistant à sacrifier quelques vies pour sauver la croissance» (1.2.1.2), il faut se conformer docilement au confinement : «retarder le confinement ou rouvrir trop tôt a toujours été une tentation politique très forte. Toutefois, plusieurs études ont depuis lors montré qu'une telle tentation comportait des risques considérables.[...] Selon une étude menée par l'Imperial College de Londres, les mesures de confinement rigoureuses imposées à grande échelle en mars 2020 ont permis d'éviter 3,1 millions de décès dans 11 pays européens» (1.2.1.2). La manipulation éclate dès les premières pages avec cette reprise des estimations totalement délirantes et maintes fois démenties de l’Imperial College (500.000 morts en France lors de la première vague si on ne confine pas...). Le programme est tout tracé, il faut confiner et attendre pieusement le vaccin : «un retour complet à la normale ne peut être envisagé avant qu'un vaccin soit disponible.» (1.2.2.1)

 

Ceci dit même le vaccin, au fond, ne changera rien, on ne reviendra jamais à la situation antérieure : « Dans l'ère post-pandémique, selon les projections actuelles, la nouvelle "normalité" économique pourrait être caractérisée par une croissance beaucoup plus faible que dans les décennies passées. [...] Dans de telles conditions, alors qu'une croissance économique plus faible semble presque certaine, beaucoup de gens peuvent se demander si cette "obsession" de la croissance est utile, en concluant qu'il n'est pas logique de poursuivre un objectif de croissance du PIB toujours plus élevé.» (1.2.2.3)

Et voici le premier coupable qui apparaît, le PIB : « La dépendance excessive des décideurs politiques à l'égard du PIB comme indicateur de la prospérité économique a conduit à l'épuisement actuel des ressources naturelles et sociales.» (1.2.2.3). Les auteurs l’affirment, «l’augmentation du PIB ne garantit pas l’amélioration du niveau de vie et du bien-être social. » (1.2.2.3). C’est historiquement faux, et rappelons que le PIB (produit intérieur brut) est la somme des valeurs ajoutées des entreprises, c’est-à-dire la libre initiative des entreprises de produire et la liberté des consommateurs d’acheter ou pas. Remettre en cause le PIB c’est attaquer le marché libre, qui garantit justement la prospérité économique.

Selon le livre, il faudrait «soutenir l'activité économique future à un niveau correspondant à la satisfaction de nos besoins matériels tout en respectant les limites de notre planète.» (1.2.2.3). Et revoici le Club de Rome et son rapport sur les limites de la croissance (1972 !), sur l’épuisement supposé des ressources naturelles, toujours démenti, autant par les nouvelles découvertes que par le génie humain (augmentation des rendements agricoles, bientôt la fusion nucléaire, etc.). Mais il faut profiter du Covid pour abattre ce fameux PIB : «Nous ne savons pas encore si la "tyrannie de la croissance du PIB" prendra fin, mais différents signaux suggèrent que la pandémie pourrait accélérer les changements dans bon nombre de nos normes sociales bien ancrées.» (1.2.2.3). Et ensuite il faudra s’engager dans la décroissance (c’est-à-dire l’appauvrissement), «inclusive et durable» (quelle blague) : «il faut faire attention à ce que la poursuite de la décroissance ne manque pas de but précis, comme ce fut le cas avec la poursuite de la croissance ! Les pays les plus tournés vers l'avenir et leurs gouvernements privilégieront plutôt une approche plus inclusive et durable de la gestion et de la mesure de leurs économies...» (1.2.2.3)

On comprend la finalité, il s’agit de tuer le capitalisme, le libéralisme, le libre marché, désigné ici sous le terme de néolibéralisme : «Avant tout, l'ère post-pandémique inaugurera une période de redistribution massive des richesses, des riches vers les pauvres et du capital vers le travail. Ensuite, la COVID-19 sonnera probablement le glas du néolibéralisme, un corpus d'idées et de politiques que l'on peut librement définir comme privilégiant la concurrence à la solidarité, la destruction créative à l'intervention gouvernementale et la croissance économique au bien-être social. Depuis quelques années, la doctrine néolibérale tend à perdre en puissance, de nombreux commentateurs, chefs d'entreprise et décideurs politiques dénonçant de plus en plus son "fétichisme du marché", mais la COVID-19 lui a porté le coup de grâce.» (1.3)

Ce programme socialiste se rapproche autant du «socialisme de marché» à la chinoise que du «capitalisme de connivence» que nous connaissons malheureusement en Occident, et il consiste à tuer la petite entreprise libre et indépendante pour offrir ses dépouilles aux grandes multinationales liées aux États (via la commande publique, les subventions, les réglementations, le pantouflage), comme l’indiquent ingénument les auteurs : «Cela laisse supposer que les grandes entreprises deviendront plus grandes tandis que les plus petites diminueront ou disparaîtront. Une grande chaîne de restaurants, par exemple, a de meilleures chances de rester opérationnelle car elle bénéficie de plus de ressources et, en fin de compte, d'une concurrence moindre à la suite des faillites de plus petits établissements.» (2.2.1). Ou encore : «dans les villes où un pourcentage élevé du budget alimentaire était traditionnellement alloué aux restaurants (60% à New York par exemple), ces fonds pourraient être dépensés dans les supermarchés urbains, à mesure que les citadins redécouvrent le plaisir de cuisiner chez eux» (2.2.2). Le confinement semble être une image de notre avenir...

L’objectif c’est l’étatisation de la société, décrite comme allant de soi : «L'une des grandes leçons à tirer des cinq derniers siècles en Europe et en Amérique est la suivante : les crises sévères contribuent à renforcer le pouvoir de l'État. Cela a toujours été le cas et il n'y a pas de raison que ce soit différent avec la pandémie de COVID-19.» (1.3.3). C’est historiquement faux car, sur la période, au XVIIIe siècle, la liberté a fait en Europe et aux États-Unis un bond spectaculaire, qui a justement marqué le début de la prospérité de ces nations. Mais non, pour nos auteurs, l’histoire est toute tracée : «À l'avenir, les gouvernements décideront très probablement, mais avec des degrés d'intensité différents, qu'il est dans le meilleur intérêt de la société de réécrire certaines règles du jeu et d'accroître leur rôle de façon permanente. [...] Certains pays choisiront la nationalisation, tandis que d'autres préféreront prendre des parts au capital ou accorder des prêts. En règle générale, il y aura davantage de réglementation couvrant de nombreuses questions diverses...» (1.3.3)

 

Et pour accélérer cette transition, on pourra compter sur les «activistes», dont les antifas forment la pointe la plus violente, mais cela le livre n’en parle pas, il préfère dresser un tableau idyllique : «Il pourrait par exemple y avoir un grand nombre de personnes assez indignées par l'injustice flagrante du traitement préférentiel dont bénéficient exclusivement les riches pour que cela provoque un vaste tollé dans la société.» (1.3.1) Et plus loin : «L'activisme des jeunes se développe dans le monde entier, révolutionné par les médias sociaux qui augmentent la mobilisation dans une mesure qui aurait été impossible auparavant. Elle prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l'égalité des sexes et les droits des LGBTQ. La jeune génération est fermement à l'avant-garde du changement social. Il ne fait guère de doute qu'elle sera le catalyseur du changement et une source d'impulsion critique pour la Grande réinitialisation.» (1.3.4). Le livre fait même l’éloge du mouvement violent d’extrême-gauche Black Lives Matter et des émeutes qui ont suivi : «la mort de George Floyd a été l'étincelle qui a allumé le feu des troubles sociaux, mais les conditions sous-jacentes créées par la pandémie, en particulier les inégalités raciales qu'elle a mises à nu et le niveau croissant de chômage, ont été le carburant qui a amplifié les protestations et les a maintenues.» (1.3.2). Ce qui est proposé dans ces pages n’est rien d’autre qu’un processus de violence révolutionnaire destructeur de nos libertés fondamentales.

Et maintenant entre en scène – c’est le nœud du livre – le réchauffement climatique. Enfin, le soi-disant réchauffement climatique, nullement démontré scientifiquement, mais cela est un autre sujet (voir mon blog referendumCO2NON.fr), mais qui offre aux États l’impérieuse justification d’accroitre leur pouvoir sur la société par un contrôle et une réglementation de tous les aspects de notre vie (énergie, habitation, déplacement, industrie, consommation...). Aussi bizarre que cela puisse paraître, il est relié au Covid : «À première vue, la pandémie et l'environnement pourraient passer pour des cousins éloignés ; mais ils sont bien plus proches et imbriqués que nous le pensons. [...] en termes de risque global, c'est avec le changement climatique et l'effondrement des écosystèmes (les deux principaux risques environnementaux) qu’on peut le plus facilement comparer la pandémie [...] il se peut que la COVID-19 nous ait déjà donné un aperçu, ou un avant-goût, de ce qu'une crise climatique et un effondrement des écosystèmes à part entière pourraient entraîner d'un point de vue économique» (1.5)

Le livre note des attributs communs, mais aussi deux différences : «1) la différence d'horizon temporel (elle a une incidence critique sur les politiques et les mesures d'atténuation) ; et 2) le problème de causalité (il rend plus difficile l'acceptation des stratégies d'atténuation par le public)» (1.5) En effet, la pandémie a un risque instantané et une cause connue (le virus), alors que le changement climatique est progressif et multifactoriel. C’est pour cela que, malgré la propagande incessante depuis des années dans tous les médias, la «lutte» contre le réchauffement ne s’enclenchait pas totalement dans les sociétés européenne et américaine. Et bien voici l’occasion, le Covid sert de déclencheur pour lancer la «transition énergétique» ! Les auteurs l’expliquent ainsi : «Il faut espérer que la menace que représente la COVID-19 ne durera pas. Un jour, elle sera derrière nous. En revanche, le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes qui lui sont associés continueront de représenter un danger dans un avenir proche et bien après. Le risque climatique se développe plus lentement que la pandémie, mais il aura des conséquences encore plus graves.» (1.5.2) Et nous pourrons alors compter sur le «génie» de nos dirigeants : «Un leadership éclairé. Certains dirigeants et décideurs qui étaient déjà à l'avant-garde de la lutte contre le changement climatique pourraient vouloir profiter du choc infligé par la pandémie pour mettre en œuvre des changements environnementaux durables et plus vastes. Ils feront, en effet, "bon usage" de la pandémie en empêchant que la crise n’ait servi à rien.» (1.5.2)

Pour synthétiser : Great Reset = Covid + réchauffement climatique = destruction du capitalisme et de nos libertés

On comprend pourquoi les gouvernements (en tout cas les plus étatistes) s’acharnent à détruire l’économie par des confinements stricts, longs et répétés, cela ne relève pas de leur incompétence comme le croient les naïfs, ça fait partie du plan, c’est le Great Reset mis en œuvre, la destruction de la petite et moyenne entreprise, l’explosion de la précarité et la mise sous dépendance (de l’État) de millions de personnes, la restriction des libertés comme on ne l’avait jamais vu depuis la Deuxième Guerre mondiale, en somme un bond incroyable de l’étatisme dans tous les domaines. Et quand on en aura fini avec le Covid, le pli étant pris, ça continuera avec la lutte contre le réchauffement climatique. Dans l’éternel combat entre la liberté et la tyrannie, cette dernière marque incontestablement des points...


Lisons le dernier paragraphe de la conclusion, il rappelle le principe de la table rase propre aux idéologies totalitaires («repartir de zéro», le Great Reset justement), en marche vers le meilleur des mondes : «Nous sommes maintenant à la croisée des chemins. Une seule voie nous mènera vers un monde meilleur : plus inclusif, plus équitable et plus respectueux de Mère Nature. L'autre nous conduira dans un monde semblable à celui que nous venons de laisser derrière nous - mais en pire et constamment jalonné de mauvaises surprises. Nous devons donc faire les choses correctement. Les défis qui se profilent à l'horizon pourraient être plus conséquents que ce que nous avons choisi d'imaginer jusqu'à présent, mais notre aptitude à repartir de zéro pourrait également être meilleure que ce que nous avions osé espérer auparavant. »

 

Les défenseurs de la liberté doivent s’opposer de toutes leurs forces au Great Reset.

 

Source: https://philippeherlin.blogspot.com/2020/11/le-great-reset-une-menace-pour-nos.html?m=1&s=09

(telecharger le text en fichier pdf: http://www.philippeherlin.com/HerlinGreatReset.pdf)

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8. Philippe Herlin, économiste : "Le Great Reset veut remplacer le capitalisme par un socialisme écologique et autoritaire"

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9. Le piège du Revenu universel, élément fondamental du GREAT RESET, de la grande réinitialisation économique annonce pour 2021, pour la mise en place d'une société de castes:

Regarder la vidéo (en anglais) du Forum Économique Mondial de leur "8 prédictions" pour le monde de 2030 :

 

https://www.facebook.com/worldeconomicforum/videos/8-predictions-for-the-world-in-2030/10153920524981479/

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